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Movimentacao


Movimentaçao

Faire passer une barre d'un point A à C sans passer par B se nommera communément l'arraché, en passant par B un épaulé et si on finit tout de même en C il y aura le jeté. Ces deux mouvements sont codifiés, référencés, inscrits dans une discipline olympique qu'est l'haltérophilie. Mettre un kettlebell en mouvement de balancier donne le kettle swing associé avec une nomenclature à des élévations sur une barre fixe et des burpees, l'ensemble devient du Crossfit ou du crosstraining avec une nomenclature différente. Ici la base de l'article n'est pas uniquement les accessoires : une barre, un Kettlebell , un câble entraînant une charge ni même une machine... Ce sont des outils à l'efficience du mouvement dont l'initiateur n'est autre que notre corps. Le corps humain dans ses jonctions, dans son fonctionnement est une machine complexe et précise. La physiologie, la bio mécanique illustre la vaste complexité du mouvement. Une fois apprivoisé, ce corps est la chose la plus polyvalente au monde. Une fois entrainé, il s'élève, se tord, s'inverse. Dans le sport, le corps suit une codification bien précise l'amenant à s'exprimer sans pourquoi. Tout ceci est le fruit d'une rigueur induite, d'une méthode efficace amenant à un degré de maîtrise de ce corps en mouvement. Celui ci pourra être évalué selon un code inhérent à l'orthodoxie sportive soumise et structurée autour des règles donnant place à des classements, des positions, des places qui donneront accès aux autres médailles et récompenses gage de prestiges éphémères.

Je suis préparateur physique, je suis souvent inscrit dans la nomenclature des "sports" modernes. Je cherche donc à rendre mes athlètes plus rapides, puissants, endurants mais en parallèle de cette démarche performative, j'ai une autre approche, plus générale mais en même temps plus complexe. Je pratique et je m'intéresse à des disciplines dites adjacentes voir "underground". Je vois l'homme bouger sur l'eau, dans les airs, sur le sol, une barre ou sur un mur. Il exprime son agilité sur le macadam, au milieu d'une paroi rocheuse, avec des anneaux, une planche, une aile. Il est capable de faire l'impossible, il est capable de se jouer de la gravité en des vrilles ou rotations indéfinissables. Il franchit des obstacles avec originalité et complexité comme en "parkour". En capoeira, il danse et lutte dans une discursivité martiale expression littérale des antagonismes qui la définisse. En escalade, c'est l'expression d'un vaste opéra du vertical qui est joué par un funambule du vide posant ses accords sur un simple mur... L'homme est l'être le plus le plus habile au monde dans cette notion de mouvement.

Cette agilité du corps, cette motricité si spéciale ne s'est pas faite en un jour. Ce sont des millions d'années d'évolution. Si on remonte le temps, nous sommes des quadrupèdes avec un cerveau à peine exploité. Des arbres au sol, le corps se redresse, il s'adapte. Aujourd'hui nous dominons le monde mais à cette époque nous n'étions que des proies. Des arbres, aux prairies, de cueilleur à charognard nous sommes devenus chasseurs. Cette diversification alimentaire a permis une croissance de notre cerveau qui s'est accrue lorsque nous avons appris à domestiquer le feu. Plus assimilable elle alimenta mieux ce fameux cerveau. En parallèle le corps s'est redressé, libérant l'ingénierie de la main mais aussi un autre chef d'œuvre de l'évolution, le pied. L'amortisseur, l'initiateur de la propulsion... Avant les armes, la chasse c'était une question d'endurance, les chasseurs n'ont comme choix que de capturer ou tuer leurs proies par épuisement. Elles courent plus vite qu'eux mais ne faisant que haleter là où l'homme se refroidit par la sueur (évolution longue par un développement croissant des glandes sudoripares se faisant de pair avec la perte de pilosité permettant au corps de se refroidir). La tactique se joue alors dans la durée et la non récupération de l'animal. Au cours de cette période, le corps a su s'adapter de façon optimale tant au niveau de la voute plantaire, des genoux, des fessiers stabilisateurs que de l'oreille interne qui s'est perfectionnée et permet depuis d'équilibrer l'ensemble. C'est d'abord cette capacité à courir de longue distance qui façonné notre silhouette. L'homme c'est de l'anatomie, c'est de la physiologie, de la biomécanique, c'est du psychologique.

Le mouvement est chose logique car acquise mais ce dernier est si complexe, précis que dans le détail c'est juste hallucinant. Le muscle est aux ordres et permet ce fameux déplacement du corps. Pendant qu'un travail, l'autre se relâche.

Avant de lire la suite : " Plier votre bras et contracter votre biceps.Il est balaise?" Ce n'est pas la question, savez vous tout ce qui s'est passé pour que ce beau biceps s'anime?"

Le muscle : 600 unités de pures énergies qui nous permettent autant de respirer que de soulever des charges, nous hisser... C'est la moitié de notre poids de corps dont une ou plusieurs parties sont déclenchés par un influx nerveux mais qui s'animent par l'intermédiaire de milliards de molécules. Ce muscle agit de façon autonome ou sous ordre. Anatomiquement c'est est une combinaison de faisceaux de fibres regroupant eux même des groupes de fibres qui chacune sont constitués de myofibrilles. Ces dernières sont une vaste association d'unité fonctionnelle nommé sarcomère composée de filaments contractiles épais et fins à base de protéines que sont les deux têtes (la deuxième rentrerait en action dans le travail excentrique)de myosine et celle d'actine. Ce sont ces dernières qui sous l'action d'impulsion nerveuses (1 nerf pour 2000 fibres dans le quadriceps contre 1/5 au niveau du visage) coulissent l'une sur l'autre pour raccourcir le muscle. L'action de ces unités ainsi que leur optimisation sont déterminés par l'entraînement mais surtout par le facteur génétique. Beaucoup de chose pour juste contracter un biceps vous ne trouvez pas?

Ma démarche, ma méthode est simple, elle synthétise autant les activités de la force que la vaste notion de mouvement. Le spectre est large, du parkour au crossfit en passant par la capoeira, le yoga ou encore aux apports des sports de glisse. Mon but est de vous familiariser dans une voie nouvelle et originale avec votre propre corps. Le cheminement est simple, il dirige ce dernier à être efficace dans ce que la majorité définisse comme inutile. Face à une situation il y a une optimisation de l'appareil locomoteur afin de répondre de manière efficace aux éléments mis en travers du chemin. Hors notre corps est formaté à des situations cloisonnées, délimitées. Il y a la piste et il y a le hors piste. En "parkour", les athlètes tracent une voie, souvent urbaine. Ils le font tel un snowboarder sur une piste vierge mais à la manière d'un skateur dans l'espace clos de la ville. Ces deux ont un regard différent de leurs environnements respectifs. Le free-runner l'arpente, explore ce mobilier urbain qui est moyen d'expression de sa créativité. Il y a l'élaboration d'un chemin nouveau, plus abstrait, plus complexe. Cette solution originale est une réponse efficiente à une problématique de franchissement. Rambarde, escalier, marche, tout est bon à passer, à franchir. Le cheminement ira donc dans ce sens, franchir des étapes afin de se réapproprier son corps dans l'harmonie de sa biomécanique. Le faire évoluer vers une force utile, efficace. Pas de compétition ou alors peut être quelques chalenges. Bouger, mot un peu fourre tout je vous le concède mais c'est bien de mouvement qu'il sera question...

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